vendredi 28 juillet 2017

Portrait brodé - finitions


Je voulais terminer mon portrait brodé en cours, notamment utiliser le fil noir pour remplir totalement la zone des cheveux, et puis, j’ai décidé de laisser la broderie ainsi, un peu inachevée, comme une esquisse. Peut-être que demain, je déciderai du contraire et couvrirai de noir les cheveux... 

J’ai toutefois festonné le contour avec du fil mouliné rouge corail, en utilisant tous les brins de fils.


Alors, comme je trouve ce cadre au point de feston intéressant, je vais faire le même travail sur mes autres broderies.




jeudi 27 juillet 2017

Mon matériel pour créer mes broderies



J’achète ou récupère énormément d'outils et de fournitures. Que ce soit pour la peinture, le bricolage ou la broderie, je collectionne beaucoup. J’adore entrer chez Rougié & Plé, errer dans les rayons peinture, crayons ou pastel, je dévore des yeux les différents papiers, carnets ou chevalets...

Chez Leroy Merlin je peux rester 3 heures dans chaque rayon - d’ailleurs je les parcours tous. Je regarde chaque fourniture, chaque outil et je me promène même dans les rayons les plus improbables : les clous et les vis, les moquettes (alors que j'ai du parquet chez moi et que je n’aime pas la moquette !), les ciments et les plâtres... Je compare les mitigeurs, regarde les étiquettes des différents solvants, touche différentes planches de bois, passe en revue chaque article du rayon quincaillerie, rayon que j'affectionne particulièrement... Alors que je passe, 15 mn montre en main dans les rayons du monoprix pour faire les courses le soir !

J’achète donc tout un tas de trucs utiles ou pas, que j'entasse où je peux.

Les tissus et les toiles

  • Du lin, du jean, de vieux draps, des chemises découpées (notamment les chemises en lin de mon fils, achetées à Monoprix devenues trop petites, que je recycle quand je ne les donne pas).
  • Des bouts de tissus – imprimés ou non – que je récupère à droite à gauche.
  • De vieux pulls, mités, troués, boulochés, moches, immettables.J’utilise toujours des matières naturelles (laine, lin, coton). J’aime énormément le lin, surtout les lin de couleur brute comme les ivoires, les naturels, les bistres, les écrus. Même la plante est belle avec ses fleurs d’un si joli bleu...


toiles de lin

toiles de lin


toiles de lin




Des aiguilles

  • Une aiguille à broder assez fine, de façon à pouvoir broder avec 1 brin de fil mouliné ou avec du fil à coudre.
  • Une aiguille à laine pour broder avec des fils plus gros.


La peinture, les encres

Comme la plupart du temps, je peins mes toiles avant de les broder, j’aime utiliser principalement de la peinture textile (je préfère celle pour tissus opaques qui est plus couvrante).

Mais j’utilise aussi de l’acrylique (notamment un gros tube de blanc) ou de l’encre de Chine. Je fais même des expérimentations avec du café....


toiles de lin peinte



J’aime également l’aquarelle pour le bel effet aléatoire créé sur les tissus. (Bien sûr, il ne faut pas laver les tissus peints à l’aquarelle !)

Pour mes peintures, je choisis toujours des marques pour l’aquarelle (Sennelier notamment même si elle est chère, son rendu est incomparable).

J’aime aussi les crayons aquarelle, parfait pour les dessins préparatoires.


peinture textile et pinceaux



Des pinceaux

Avant, j’utilisais n’importe quel pinceau pourvu qu’il ait des poils ! Mais plus maintenant : les pinceaux pas chers trouvés dans les boutiques pas chères sont pourris : ils perdent leurs poils et n’ont pas de souplesse.


pinceaux


Les fils

J’utilise la plupart du temps des fils moulinés de DMC. 
DMC m’avait envoyé il y a quelques temps leur nouvelle gamme de fils multicolores Coloris qui, si on les utilise judicieusement, ont un très bel effet. Le fil est teinté avec plusieurs coloris distincts...

Je ne suis pas une " vraie " brodeuse, je ne fais pas de point de croix ni de broderie avec des passés plats parfaits ou des points compliqués. Mais j’aimerais utiliser des fils très brillants comme les fils Satin, les fils japonais ou les fils de soie car ils ont une brillance exceptionnelle.


fils moulinés et perlés


Les fils à coudre

Je possède une collection de bobines de fil anciennes qui me vient de ma grand-mère. Ces fils sont magnifiques mais je ne les utilise pas.




fils à coudre


bobine ancienne de fil à coudre

fils à coudre


Les fils de laine

Tous les bouts de pelote de laine de coton peuvent servir à broder.

Pour dessiner et tracer

Je dessine, cherche, esquisse beaucoup avec tout ce qui me tombe sous la main : bics, crayons, feutre…

Pour les dessins tracé sur la toile

Je préfère des feutres bien pigmentés : des rollers japonais, des feutres à pointe ultrafine, des uniball qui marquent bien les toiles. Les feutres textiles ou les feutres à encre blancs sont parfaits pour dessiner sur les toiles foncées...

tracer un dessin sur du tissu



J’ai également du papier carbone que je n’ai pas encore utilisé, mais j’imagine que c'est parfait pour reporter les dessins sur les toiles.

Et il y a mes carnets et mes cahiers sur lesquels je note mes idées : ils sont indispensables. J'y note des idées, dessine des visages, je fais des brouillons, je griffonne, gribouille...

Et enfin, mes ciseaux : je sais, ce n'est pas très pro, mais j'utilise la même paire de ciseaux pour découper les tissus, le papier ou les fils...

Voilà. Il me manque seulement un atelier dédié à mes activités pour que je puisse classer tout ce matériel !

lundi 24 juillet 2017

Pays Basque (& broderies !)


J’ai terminé ma broderie pendant mes vacances à Saint-Jean-de-Luz. J’ai commencé d’autres portraits brodés, mais je les trouve nettement moins réussis.

Femme brodée à la coiffure afro

Femme brodée à la coiffure afro


Femme brodée à la chemise rouge


Portraits de femmes brodés

Des vacances au Pays Basque

15 jours au Pays Basque - comme chaque année - m’ont permis de faire le plein d’iode, de soleil, de bon air, de plage... J’ai surtout lu, bronzé sur la plage et surveillé 2 pré-ados survoltés par leur liberté estivale (j’ai ainsi étoffé mon vocabulaire : " c’est dar ", " beg de vagues " et autres expressions (si quelqu’un connait l’origine de ces mots, je suis preneuse...).

J’ai ramassé des coquillages cassés, des grains de café, des bouts de verre poli, des coquillages pas cassés, des galets, des pattes de crabe...


Trésors trouvés sur la plage, coquillages et morceaux de verre poli



Trésors trouvés sur la plage, bracelets en coquillage


Trésors trouvés sur la plage, bracelets en coquillage


Trésors trouvés sur la plage, bouts de verre poli

Ne rien faire de spécial, mais aimer tout faire

J’ai fait des frites, des pizzas, des salades, mangé du chorizo, du lomo, des poivrons... Bu du rosé face à la mer, en plein soleil...

J’ai passé ma vie allongée sur la plage, en savourant la presque brûlure du soleil sur ma peau (oui, c'est mal, le soleil est dangereux etc.).

J’ai bronzé.



Nous sommes allés à San Sebastian.

Comme chaque année, nous avons admiré les feux d’artifice de Socoa et de Saint-Jean, et d’encore plus près que d’habitude.



J’ai vu mon 100e Toro de fuego sur la place Louis XIV. Je ne m'en lasse pas. La musique, l'odeur de poudre très forte, les fusées, les mini-feux d'artifice, les enfants qui courent autour du toro... J’adore !

J’ai admiré l’océan, les surfeurs, les paddles, les couchers de soleil...






J’ai regardé la petite bande d’enfants (mon fils, son copain et les copains Luziens de mon fils) chercher des crabes dans les rochers, jouer au foot ou s’éclater à la bataille de confettis sur la place...

Nous avons perdu quelques euros aux machines à sous du Casino (et ils ont changé leur système : dorénavant, on ne remplit plus son grand gobelet avec des jetons pour les mettre dans les machines et espérer les gling-gling-gling des pièces qui tombent... Non, maintenant et c'est vraiment dommage, il faut demander une fiche à la caisse, enfiler celle-ci dans la fente prévue à cet effet et regarder les chiffres lumineux indiquant les crédits qui augmentent ou diminuent... Plus aucun charme !).

J’ai lu :

  • Daddy Love de Joyce Carol Oates, livre très fort et très (très) dérangeant. Subtilement écrit. J’avais lu plusieurs livres d’elle (dont Fille noire, fille blanche chef d’oeuvre de complexité et d’ambiguïté, ainsi que ses polars écrits sous le pseudo de Rosamond Smith), mais je vais me ruer sur ses autres ouvrages.
  • Les lieux sombres de Gillian Flynn, un très bon thriller écrit par l’auteur des Apparences que j'avais beaucoup aimé (le film qui en est tiré aussi d'ailleurs). Une description de l'Amérique profonde, une grande complexité dans la psychologie des personnages, une intrigue passionnante : une grande réussite.

Mon amour du Pays Basque

Je connais le Pays Basque depuis toujours. Enfant, j’y passais tous les étés. Mes parents louaient une maison à Socoa (parfois à Guétary), et, depuis, je n’ai jamais cessé d’y aller…

Les vacances d’été (les Grandes vacances...) sont les souvenirs les plus forts de l’enfance : le soleil, la plage, la liberté, les copains… Je me revois marcher avec mon père, longer la mer pour aller à Ciboure, puis passer le pont et arriver à Saint-Jean-de-Luz… Là, on achetait des mots croisés, des livres, des magazines, on admirait les bateaux sur le port et les belles façades rouges et blanches (et vertes et blanches…), on s’émerveillait des thoniers qui revenaient de leur pêche et déchargeaient les thons sur le quai.


Le fort de Socoa


Plus tard, Bidart située après Guétary, était idéal pour les adolescentes que nous étions ma sœur et moi : moins familiale, plus jeune, c’était le temps des bandes de copains et des soirées sur la plage (avec un sévère couvre-feu imposé : 22h30 !).

Les vagues de Bidart, plage des surfeurs


C’est désormais mon fils qui se tricote des souvenirs au Pays Basque. Quand je le vois jouer au foot avec ses copains sur la place Louis XIV à Saint-Jean, courir après le Toro de fuego, se déchaîner lors des batailles de confettis, jouer dans les vagues ou manger une glace Lopez, c’est un peu moi que je vois.

toro de fuegp
Le toro de fuego... avant le fuego ! 

Les couleurs

Il y a le rouge et le blanc des tenues pour les fêtes (Bayonne, Pampelune...), tellement graphiques... et des joueurs de pelote. Car ici, ô bonheur, ce n'est pas une terre de foot, mais de rugby et de pelote. Super sport, très très pratiqué : à main nue (nous avons d'ailleurs eu la chance de rencontrer le champion du monde de pelote dans cette discipline...), avec la pala, la paleta, ou la chistera... Il y a des frontons partout. Il ne faut surtout pas manquer les matches très prenants au Jalaï à Saint-Jean, l’ambiance y est fantastique (même si les règles sont un peu obscures pour les néophytes, on se laisse vite gagner). Nous avons même pris des cours...

Toile peinte avant broderie : joueur de pelote
Joueur de pelote basque. Toile peinte,que je vais broder prochainement.

Portrait d'un basque : tissu peint et brodé



Les cours de pelote...

Pasa, falta...


Portrait d'un basque : tissu peint et brodé


L'été à Saint-Jean

En juillet, Saint-Jean n’est pas encore bondé, et avant le 14 juillet, il peut m’arriver d’être quasiment seule sur la plage des flots bleus, la mienne, ma préférée. J’aime y aller à marée basse, marcher sur les rochers, trouver des trésors – coquillages ou bois flottés -, tandis que mon fils cherche des crabes ou des crevettes… Et m'endormir au soleil... Hum... dangereux, mais si agréable...

Ah ! Laisser nos serviettes sur la plage et monter déjeuner dans le restaurant sur la colline de Saint-Barbe : lomo, salade, verre de rosé… Redescendre sur la plage, regarder la marée monter, laisser les vagues frôler nos serviettes et attendre le dernier moment pour changer de place…



La baie

Il faut longer la baie pour contempler les reflets de l’océan et les tamaris plantés sur la promenade, admirer les coquettes espagnoles plus âgées, parée de bijoux et de leur plus jolie robe (comme ma mère ou ma grand-mère quand elles sortaient)… Passer sous la Pergola (construite par Mallet-Stevens), slalommer entre les gens – nombreux sur le front de mer -, regarder les boutiques de souvenirs, sentir les effluves de l’Hélianthal, avoir envie d’une glace…Et préférer les glaces Lopez à toutes autres (et n’aller qu’au camion Lopez de la plage des flots bleus, où l’adorable monsieur voit grandir mon fils d’année en année)…

Les 3 digues qui protègent la baie - la digue de Socoa, l'Artha, la digue de sainte Barde -, je les ai photographiées mille fois…



Mais voilà, je suis rentrée à Paris et le temps est gris. 

vendredi 7 juillet 2017

Chevelure brodée

Encore un portrait brodé, qui prend des couleurs petit à petit. J’ai voulu cette fois-ci donner un air plus réaliste en créant des boucles et des volutes pour faire la chevelure et en utilisant des couleurs moins fantaisistes. Je vais laisser le visage tel quel, simplement esquissé en noir, pour mettre en valeur la broderie des cheveux et du collier.




Au départ, je voulais seulement appliquer un plumetis de fils noirs sur les cheveux et ne broder que le collier, unique touche de couleur du tableau.






Mais, difficile pour moi de ne pas ajouter de la couleur... Alors, j’ai continué en brodant quelques motifs avec des fils dans des tons marron, naturels.






Voilà où j’en suis. Je terminerai cette broderie pendant les vacances. Peut-être que d’autres couleurs rempliront les surfaces, peut-être que je broderai entièrement le fond ou encore peindrai le visage... Je ne sais pas encore.













jeudi 6 juillet 2017

Portrait brodé - Inspiration Tahiti

Sans vraiment m’en rendre compte, j’ai donné un air tahitien à ce portrait brodé. Des fleurs sur l’oreille, comme les fleurs de tiaré accrochées aux cheveux des tahitiennes (encore que je n’imagine pas une seconde une tahitienne se calant une fleur sur l'oreille tous les matins avant d’aller travailler !), une zone noir de jais comme leur chevelure...
J’ai du aussi être inspirée par les tableaux de Gauguin...


Mais, c'est sûrement mon envie de vacances et de destinations lointaines : j’ai envie de monoï, de paréo, de Pacifique, de sable blanc et de mer turquoise (ce ne sera pas encore pour cette année, le pays Basque étant tout de même moins exotique).

J’ai tracé cette figure directement sur la toile au feutre turquoise, sans dessin préparatoire et j’ai brodé presque sans y penser des lignes et des volutes avec des fils de couleur.



J’aime remplir les toiles de couleurs, broder les contours des motifs au fil noir et que le dessin initial disparaisse et que tous les reliefs se créent progressivement.

Je ne sais jamais à l’avance comment va évoluer ma broderie. Le moment le plus excitant est l’idée du sujet (femme, animal, motif géométrique...) qui germe dans mon esprit, puis les dessins préparatoires pour peaufiner l’inspiration initiale. Vient ensuite le choix du tissu, la peinture ou les tracés sur la toile, puis la broderie proprement dite. Mon inspiration change en cours d’exécution, mon esprit en roue libre lorsque je brode me fait modifier les formes et les couleurs...

D'ailleurs, je ne sais pas si je vais continuer de remplir la chevelure de cette broderie, si je vais broder entièrement la toile ou peindre une partie du visage.
Je vais sans doute m’arrêter là...



samedi 1 juillet 2017

Petite broderie


Je ne me lasse pas : encore un portrait brodé. J’ai délaissé mes coupons de toile de jean pour broder sur du lin. Cette fois-ci, j’ai voulu donner un côté plus réaliste au visage.

J’hésite encore à couvrir la totalité de la chevelure de « fleurs », ou à laisser ainsi, un peu inachevée. J’hésite également à peindre le fond...
Souvent, il faut que je me raisonne : le mieux est (souvent) l’ennemi du bien. Et remplir toutes les surfaces de motifs, de couleurs, de fils n’est pas toujours intéressant. En fait, je ne sais pas m’arrêter...

Je me dis que cette broderie est un travail en cours, que je pourrais encore l’embellir, soigner les finitions, lui trouver un support pour la mettre en valeur…

  • Toujours brodé avec 1 brin de fils moulinés DMC pour les fleurs, et du fil à coudre noir pour les contours.
  • Peintures : acrylique et peinture textile.






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